- essartement
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• 1783; de essarter♦ Agric. Défrichement d'un terrain boisé par arrachage ou brûlage en vue d'une mise en culture. L'essartage ne se pratique plus que dans les régions tropicales. — Dr. Obligation pour les propriétaires de forêts d'essarter les bords des routes qui les traversent (on dit aussiESSARTEMENT, 1611).⇒ESSARTAGE, ESSARTEMENT, subst. masc.AGRIC. Action d'essarter une terre, un taillis. La forêt ne fut défrichée que plus tard, soit le long de routes d'essartage, soit en clairières propices à l'habitat isolé (MEYNIER, Paysages agraires, 1958, p. 107). Des essartements qui avaient procuré des terres arables (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 700).Rem. 1. Ac. 1835-1932 n'enregistre que la forme essartement. 2. Essartement a appartenu au vocab. du dr. : ,,Essartement sur 30 pieds de largeur prescrit autrefois dans la traversée des forêts par les grandes routes`` (CAP. 1936).Prononc. et Orth. :[
], [-
] Le 2e ds Ac. 1835-1932. Pour la prononc. de l'initiale, cf. essarter. Étymol. et Hist. 1611 essartement (COTGR.); 1783 essartage (ROZIER, Dict. d'agric. ds DG). Dér. du rad. de essarter; suff. -(e)ment1 et -age. Fréq. abs. littér. Essartage : 1.
essartement [esaʀtəmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1611; de essarter.❖1 Vieilli. ⇒ Essartage.2 Dr. Obligation pour les propriétaires de forêts d'arracher les bois et les broussailles sur les bords des routes nationales ou départementales qui traversent ces forêts. Bande ainsi défrichée le long des routes.
Encyclopédie Universelle. 2012.